Cueillir les larmes de la montagne • roman • éditions Slatkine 2024

Cueillir les larmes de la montagne est mon troisième roman.Contrairement aux précédents, où un protagoniste principal livrait ses états d’âme en « je », vous entrez ici dans un texte qui donne la parole à sept personnages entremêlant leur vécu, des lieux et des temporalités différents.

 

 

Quatrième de couverture 

 

Psychologue genevoise, Diana se ressource aux abords du lac Majeur, là où des migraines lancinantes lui laissent un peu de répit. Antonio, ethnologue réputé, espère accomplir sa mission sur le vieux continent avant de rejoindre Quito. À la fin de ses journées de vendeur ambulant, l’amnésique Enero cherche du réconfort auprès de La Perdida, sans savoir qu’un homme au chapeau se lance sur leurs traces, guidé par l’esprit du serpent.

D’Europe, ce roman choral nous mène en Amérique du Sud, dans les tumultes de la guerre verte et ses conséquences. 

Dans la veine d’un Luca Di Fulvio, Manuela Ackermann-Repond tisse ici une saga palpitante sur la quête d'identité, dans laquelle les enfants de Boyacá incarnent l'histoire tragique de leur pays. 

 

La bande-annonce de "Cueillir les larmes de la montagne"

Retours de lecture

Merci beaucoup pour ce beau roman. J'ai beaucoup aimé! Tout est si bien documenté que je pense que tu as vécu longtemps en Amérique du Sud (?!). Du moins, tout le laisse croire. Merci encore et croisons les doigts pour le succès que tu mérites.


Mes félicitations pour Cueillir les larmes de la montagne, tu as atteint une certaine facilité littéraire, un beau français mélangé à des expressions vulgaires et vernaculaires. Pas de longueur ni de répétitions, j'ai bien aimé : l'arthrose bruyante et gémissante ! L'histoire est belle prenante mais terrible je connais un peu les problèmes de cette partie du monde. 

Auteure sereine et insolite à la fois, Manuela Ackermann-Repond installe de roman en roman sa tranquille importance. Elle a l'art de saisir avec justesse le quotidien en apparence simple, un peu triste même, de personnages attachants, puis de susciter la curiosité par la sensation d'étrangeté qui s'immisce dans les failles de leurs vies.

L'écriture se dilate alors subtilement, pare de romanesque certains détails, souffle un air d'ailleurs sur ce qui semblait aller de soi - et la fiction prend son envol.

 


L'âme déracinée • roman • éditions Slatkine 2019

« Ce récit a clairement un magnifique petit goût de Gang des rêves de Luca Di Fulvio et j’ai vraiment été autant transportée par l’épique parcours d’Angelo que par celui de Christmas. »

 

Valette, blog Sangpages.com

À la fin des Années folles, Angelo grandit, heureux, en Calabre avec sa petite soeur bien-aimée...

Des années plus tard, Angel, acteur adulé et un brin désabusé, cherche un sens à sa vie. "Et si Dieu m'avait oublié dans ses plans?" La question brûlante qu'il se pose le poursuivra sa vie durant, au gré de rencontres toxiques, d'émerveillements éphémères, de passions charnelles et de certains événements marquants du XXème siècle, entre Europe et Hollywood.

Au travers du destin de ce petit garçon calabrais, le roman traite des thèmes universels que sont le déracinement, l'identité et la culpabilité.


Roman

Éditions Slatkine

2019

Disponible en librairies et sur le site de l'éditeur:www.slatkine.com

Retours de lecture

Bouleversante trajectoire que celle de Angelo. Il me semble l'avoir quitté avec la Capeline en pensant que c'était peut-être un bellâtre désabusé et je le retrouve en enfant malheureux, trimbalé par la vie, la politique, la pauvreté et la cupidité. Son grand malheur est d'être beau, donc susceptible d'intéresser quelque millionnaire en manque d'enfant. Et si la nature lui avait donné un physique quelconque, cela aurait-il changé quelque chose ? Certainement pas, car il aurait probablement dû quitter sa Calabre natale pour aller gagner sa vie et sa promesse faite à sa petite sœur n'aurait pas pu être tenue. Riche ou pauvre, sa vie ne pouvait être qu'un enfer car elle était tenaillée par la culpabilité. Son parcours apparait alors cohérent jusque dans ces incohérences. 

Quelle incroyable imagination tu as pour raconter la foisonnante vie d'Anniu ! As-tu des racines calabraises? On le croirait en te lisant !

Tu as fait beaucoup de recherches sur les années 1940 à 60  et tu as su intégrer les événements historiques à la vie d'Anniu.

Ton écriture est belle et maîtrisée. Bravo !

Et, pour ceux qui ont lu la Capeline, le croisement des personnages est très agréable.

 


J’ai été agréablement surpris par la structure du roman, ce personnage qui évolue dans le temps en changeant de nom, mais pas d’identité propre.

J’ai aimé la description des lieux. La Calabre, sa réalité paysanne, ses odeurs. Bordeaux, Paris, Hollywood.

L’écriture est sobre, efficace, au service du roman. Chapeau ! C’est très bien fait.


La Capeline écarlate • roman • éditions Slatkine 2017

"Une histoire qui vous emmène en voyage. Vous n'en reviendrez pas. "

 

Stella, blog Bouquiner.ch

Un chapeau peut-il changer le cours d’une vie ?

 

Mila, jeune adulte en délicatesse avec son passé, nous raconte sa quête d’identité dans le monde des modistes et du cinéma durant la deuxième moitié du XXe siècle. Cet univers, où le paraître règne et dans lequel les apparences sont parfois trompeuses, nous emmène de rencontres ensorcelantes en événements tragiques, de découvertes enrichissantes en surprises bluffantes.

 

Histoires d’amitié, d’amour, de deuils, de passion pour un métier s’entremêlent. Jusqu’au rebondissement final.

 


Roman

Éditions Slatkine

2017

Disponible en librairies et sur le site de l'éditeur:www.slatkine.com

7.03.17 • 1ère sélection pour le Prix SPG

 

La Capeline écarlate a fait partie de la sélection pour le prix SPG 2017 au Salon du Livre et de la Presse !

Retours de lecture

Quel rebondissement! Alors qu'on pense lire une relativement banale histoire, fort plaisamment écrite au demeurant, mais parsemée (volontairement, on le comprend ultérieurement) de déjà-vu, voilà que toute la force du roman nous éclate à la figure dans les dernières pages. Bravo à l'auteure de nous emmener là où elle le souhaite, grâce à des prouesses littéraires dont on ne prend conscience qu'une fois le livre terminé. On n'a d'ailleurs qu'une envie à peine la dernière page lue: le reprendre immédiatement dès le début!

J'ai lu La Capeline ce weekend: bravo! Je l'ai trouvé bien construit, les personnages si bien "posés" que je m'y suis rapidement attachée. L'écrivain doit être fin psychologue 😉 Je t'avoue que la fin m'a moins convenu, j'ai trouvé l'artifice un peu abrupt et tranchant au milieu de tant d'authenticité et de justesse. C'est juste mon ressenti. J'aurais bien aimé pouvoir continuer à accompagner les personnages plus longtemps, que ce soit dans ce livre… ou dans d'autres qui auraient suivi.